Imaginez qu’on vous prive de quelque chose d’aussi fondamental que l’eau potable, que vous soyez forcé de quitter non seulement votre maison, mais aussi votre foyer, et que tout ce qui est autour de vous soit en ruine.
Prenons le temps de réfléchir durant ces jours Carême – jours pendant lesquels nous sommes appelés à pratiquer le jeûne et l’aumône – au sort de tous ceux et celles qui ont dû tout abandonner et dont la liberté a été supprimée.
Dans un message récent, le directeur régional de CNEWA Jérusalem, Joseph Hazboun, nous dit comment la liberté et la capacité de survivre des Palestiniens a été brutalement interrompue. Ceux-ci ont perdu accès aux ressources les plus essentiels à la vie.
« Suite à la reprise des frappes aériennes par l’armée de l’air israélienne à Gaza, l’ONU a rapporté que plus de 404 personnes ont été tuées, dont 170 enfants, et que 562 personnes ont été blessées. »
Nous avons appris que les principaux points de passage routiers ont été fermés, limitant ou empêchant les déplacements et l’acheminement de l’aide humanitaire. Les biens de première nécessité, comme la nourriture, l’eau, les médicaments, le carburant ou les fournitures médicales, ne se rendent pas à ceux qui en ont besoin.
« Les gens cherchent désespérément à rentrer chez eux, tandis que d’autres tentent de retrouver leur logement parmi les décombres. Les Palestiniens ont besoin d’eau et d’électricité. À Gaza il n’y a pas de réservoirs qui pourraient être installés sur les toits pour entreposer de l’eau, et il y a un manque des générateurs électriques. D’ailleurs, leur prix est très élevé. Même s’il y avait des générateurs de disponibles, il y aurait vite un manque de carburant pour les faire fonctionner car ce produit est très rare. »
CNEWA continue de soutenir la communauté locale en collaboration avec plusieurs institutions encore à l’œuvre sur le terrain dont l’hôpital arabe Al-Ahli, la Women Graduate Society, la AISHAH Women Society, SPARK et quelques autres.
Merci de penser à nous faire parvenir un don en ce temps de Carême. Merci de penser à vos frères et sœurs qui font des efforts incommensurables pour simplement survivre, et surtout merci de prier pour la paix. Merci de prier pour les familles, les enfants et les travailleurs humanitaires qui font tout en leur pouvoir pour protéger et donner de l’espoir aux plus vulnérables de notre monde.