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Le Liban : Une terre bénie de saints, de beauté et d’espérance inébranlable

Réflexions sur une visite au Liban par la Dre Adriana Bara

Il existe des lieux dans le monde qui ne se contentent pas de vous accueillir, mais qui enlacent votre cœur. Le Liban en fait partie. Une terre bénie de nombreux saints, où d’anciennes prières semblent résonner dans chaque montagne et chaque vallée, et dont le peuple porte une beauté et une résilience presque sacrées.

Avant mon voyage, quelqu’un m’a dit : « S’il vous plaît, embrassez la terre du Liban pour moi. »
Ces mots ne m’ont pas quittée. Ils révélaient quelque chose de profond : l’amour inébranlable que les Libanais portent à leur patrie. Même ceux qui sont partis, à cause de l’instabilité et des épreuves, gardent le Liban au fond d’eux. En fait, leur amour pour le Liban semble grandir encore davantage dans la diaspora, nourrissant l’espérance qu’un jour la paix deviendra une réalité permanente et qu’ils pourront de nouveau marcher sans crainte sur cette terre bénie.

Au cours de mon voyage, j’ai rencontré des personnes extraordinaires dont la vie est un magnifique témoignage de foi en action.
J’ai rencontré Sœur Magda, une femme d’une compassion remarquable, qui a consacré toute sa vie au service des chrétiens palestiniens dans le seul camp chrétien de Beyrouth. Infirmière, elle veille à leur santé physique ; gardienne de la dignité, elle s’assure que les enfants aient accès à l’éducation et à une chance d’avenir. Sa présence est un miracle silencieux dans un lieu qui a connu bien trop de souffrances. Dans ce même camp, j’ai rencontré une famille admirable — une mère, un père, deux filles et un fils — pour qui le service est devenu leur mode de vie . Leur bonté, leur simplicité et leur générosité m’ont rappelé que la véritable grandeur se cache souvent dans des cœurs humbles.

J’ai également rencontré Sœur Marie-Claude Naddaf qui, avec un groupe de femmes courageuses, lutte contre la traite humaine au Liban et au Moyen-Orient. Elles savent que leur mission est dangereuse, parfois même mortelle, et pourtant elles poursuivent, portées par l’amour et la conviction brûlante que chaque être humain mérite la liberté et la dignité.

Au Centre Saint-Jean-le-Miséricordieux, j’ai été témoin d’un miracle quotidien : 1 500 personnes pauvres et affamés reçoivent chaque jour un repas chaud. J’ai vu des évêques marcher main dans la main avec leurs fidèles, prenant soin des nécessiteux de leurs paroisses avec tendresse et détermination.

J’ai visité Sesobel, la seule institution au Liban qui accueille des enfants vivant avec de lourds handicaps. Ils survivent entièrement grâce aux dons, et pourtant ce qu’ils offrent n’a pas de prix : un amour inconditionnel, la dignité et l’espérance.

J’ai également rencontré des sœurs qui prennent soin de centaines de personnes âgées qui leur sont confiées, qu’elles aiment, et qu’elles accompagnent doucement jusqu’au moment où elles passent à la vie éternelle. Leur service discret et désintéressé est tout simplement sacro-saint .

Ce ne sont que quelques exemples du travail extraordinaire soutenu par CNEWA Canada, rendu possible grâce à l’incroyable générosité des donateurs canadiens. Leur bonté traverse l’océan et transforme des vies d’une manière que les mots peinent à décrire.

Mais par-dessus tout, ce qui m’a le plus profondément touchée, c’est la foi vivante du peuple libanais. Une foi radieuse, inébranlable. Une foi liée aux saints nés sur cette terre sacrée, et qui continue de briller même lorsque l’obscurité entoure tout. Le Liban est vraiment un pays béni.
Et je prie pour qu’un jour la paix devienne une réalité perpétuelle, et que son peuple s’en réjouisse et la vive pleinement dans la terre que Dieu lui a confiée. Lorsque le pape Léon XIV a visité le Liban, j’ai pu voir l’espérance dans les yeux des gens, l’espérance que sa présence puisse être le début d’une paix durable. Leur désir est profond, et leur foi l’est tout autant.

Le Liban traverse peut-être des épreuves, mais son cœur bat de vie, de sainteté et d’amour.
Et c’est là, je crois, que les miracles commencent.

Adriana Bara, docteure en théologie, est la Directrice nationale de CNEWA Canada

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