CNEWA Canada

Être des semeurs d’espoirs en Ukraine

Le samedi 8 juillet dernier, l’Ukraine est entrée dans son 500e jour de guerre. Le 6 juillet, deux jours auparavant, des missiles russes ont frappé Lviv, une ville qui se trouve à seulement 40 miles de la frontière polonaise et qui est devenue en quelque sorte une ville refuge pour les Ukrainiens déplacés.  Un de ces engins a atterri à moins de 600 pieds de l’Université catholique ukrainienne. Un mois avant cette frappe, du 2 au 8 juin, une délégation de CNEWA qui comprenait son président Mgr Peter I. Vaccari, la directrice nationale de CNEWA Canada, Adriana Bara, et Anna Dombrovska, chargée de projets, s’était rendue dans cette université dans le cadre d’une visite de solidarité dans cette région.

« Je pense qu’il était important pour nous de nous rendre sur place », a déclaré Mgr Vaccari. « D’abord pour montrer à nos partenaires la détermination et la solidarité de CNEWA par rapport à ce qui se passe là-bas et, en particulier, avec la souffrance du peuple ukrainien à tous les niveaux. »

Ce voyage était le deuxième que Mgr Vaccari effectuait en Ukraine depuis le début de la guerre en février 2022.

« Je suis toutes les nouvelles depuis que cette invasion à grande échelle a débuté en 2022. … Mais en même temps, être là est différent de le regarder à la télé », a déclaré Mme Dombrovska, qui est originaire de l’Ukraine et qui a encore de la famille dans ce pays. Mme Dombrovska s’était déjà rendue dans ce pays dans le cadre de visites annuelles pour voir à la bonne marche de nos programmes, mais c’était la première fois qu’elle y revenait depuis l’escalade de la guerre.

« J’ai eu de la chance pendant cette semaine… Je n’ai entendu aucune explosion, alors que beaucoup de nos partenaires ukrainiens les voient, les entendent, … ont perdu leurs proches ou en sont morts », a-t-elle déclaré.

Adriana Bara, directrice nationale de CNEWA Canada, à gauche, Anna Dombrovska, agente de projets, en arrière-plan à droite, et Mgr Peter I. Vaccari, président, en avant à droite, lors de leur rencontre avec un aumônier militaire au bureau de la curie de l’Église gréco-catholique ukrainienne à Lviv. (photo: Oleksandr Savranskiy).

Lors de leur visite à Lviv, la délégation a pu se rendre compte de la bonne marche des programmes gérés par trois des partenaires de CNEWA sur le terrain : l’Université catholique ukrainienne, Caritas Ukraine et la curie de l’Église gréco-catholique ukrainienne. Entre autre, elle a visité l’hôpital Sheptytsky, le séminaire et le monastère des Basiliens, une garderie, un centre de distribution de boîtes alimentaires et la Maison de l’Espérance des Sœurs Servantes de Marie Immaculée.

Le 6 juin, lors de leur visite d’un refuge dans lequel s’étaient entassées près de 80 personnes qui avaient été déplacées de leurs foyers, ils ont rencontré une femme âgée de la région de Kherson qui venait d’apprendre quelques heures plus tôt que sa maison avait été détruite lors l’effondrement du barrage de Kakhovka.

« Elle était évidemment profondément affligée par la perte de sa maison et je ne savais pas trop quels mots utiliser pour la consoler », dit Mgr Vaccari.

« La seule chose que je pouvais faire était de mettre la main dans ma poche et d’en sortir un chapelet que je porte depuis des années. »

An elderly woman in a red dress and white headscarf holds  rosary beads.
Une femme déplacée de la région de Kherson tient un chapelet qui lui a été donné par Mgr Peter I. Vaccari lors de sa visite pastorale à Lviv. (photo: Oleksandr Savranskiy)

Lors de leur dernier jour à Lviv, la délégation de CNEWA a rencontré l’archevêque majeur Sviatoslav Shevchuk. Á cette réunion qui a duré un peu plus de deux heures, l’archevêque a fait part au groupe de ses préoccupations pour l’Ukraine, la « fatigue humanitaire » s’installe alors que la guerre se poursuit. Il a remercié CNEWA pour son travail en disant : « Merci d’être notre voix dans le monde ».

Mme Dombrovska a déclaré que leur rencontre avec l’archevêque Shevchuk avait été « une bénédiction ».  « Cette rencontre nous a inspirés, nous a motivés à vouloir continuer à accomplir le travail que nous faisons en Ukraine.  Cela nous a permis de développer une vue d’ensemble de la façon dont nous participons à la mission de l’Église gréco-catholique ukrainienne qui est d’abord d’aider les gens à traverser cette guerre, à survivre et à continuer d’avoir de l’espoir. »

« Telle est la mission de CNEWA : Semer de l’espoir », a ajouté Mgr Vaccari qui prévoit retourner en Ukraine en août prochain.

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